"Les gens révèlent invariablement ce qu'ils ont de meilleur et de pire."
Gleason Colleen
352 pages
Éditions Harlequin (2013)
Collection Nocturne
Extrait :A Londres, sous la Régence, un petit groupe de vampires fréquente en toute discrétion les salons de la haute société. Mais un soir, lors d'un bal organisé par l'une des plus grandes famille de la ville, quelle n'est pas leur surprise de voir arriver un personnage oublié de tous depuis longtemps : Voss Drewhurst, vampire cynique et orgueilleux, collectionneur de succès féminins...
Son carnet de bal en main, Angelica Woodmore a elle aussi remarqué l'homme à la démarche altière qui vient d'entrer dans la salle. Sentant sur elle son regard pénétrant, elle frissonne et se lève dans un froissement de soie pour s'avancer vers lui. Car elle sait, tout en ignorant sa véritable nature, que son destin est lié à celui de cet homme énigmatique et superbe, et que pour lui elle est prête à braver tous les dangers, tous les interdits que sa classe lui impose...
« -Tout le monde doit mourir un jour, milord, reprit-elle.
-Pourquoi ?
-Parce que c'est dans l'ordre des choses. Parce que la vie est un cycle qui sans cesse recommence, et que pour qu'une nouvelle génération voie le jour il faut qu'une autre s'en aille. Parce que sans la mort la vie n'aurait pas de finalité, pas de sens. Sans elle, plus rien n'aurait d'importance. Et je ne crois pas que l'homme soit fait pour vivre ainsi, dans un tel relativisme. Ce qui nous rend humain, au contraire, c'est notre capacité à définir ce pourquoi nous voulons vivre et ce pour quoi nous sommes prêts à mourir...
Voss ne répondit pas immédiatement. Il se contentait de la regarder avec un mélange de stupeur et de respect nouveau.»
-Pourquoi ?
-Parce que c'est dans l'ordre des choses. Parce que la vie est un cycle qui sans cesse recommence, et que pour qu'une nouvelle génération voie le jour il faut qu'une autre s'en aille. Parce que sans la mort la vie n'aurait pas de finalité, pas de sens. Sans elle, plus rien n'aurait d'importance. Et je ne crois pas que l'homme soit fait pour vivre ainsi, dans un tel relativisme. Ce qui nous rend humain, au contraire, c'est notre capacité à définir ce pourquoi nous voulons vivre et ce pour quoi nous sommes prêts à mourir...
Voss ne répondit pas immédiatement. Il se contentait de la regarder avec un mélange de stupeur et de respect nouveau.»
Mon avis :
Il s'agit là du premier tome d'une trilogie intitulée "Les princes de sang". En Angleterre, au dix-neuvième, alors que la France fait face à un certain Napoléon Bonaparte, Le Bal des Immortels nous emmène dans les rues de Londres.
Angelica est une jeune femme au caractère bien trempée, qui présente le don particulier de double vue, dû à ses origines roumaines. Voss, est un dracul, un vampire descendant de la lignée de Dracula. Voss et Angelica sont le couple central de ce tome, même si à l'occasion nous découvrons les autres personnages, leur point de vue.
L'auteure nous donne les informations petit à petit pour découvrir l'univers qu'elle a créé. Angelica est une Lady qui par bien des côtés me fait penser aux héroïnes de Jane Austen: le respect des conventions sociales, penser à son mariage à venir, son caractère impétueux.... Quant à Voss, il incarne à lui seul la sensualité des vampires, mais aussi leur caractère froid, dangereux et dépourvue de conscience.
Cette romance gothique contient tous les ingrédients qui en font un très bon livre. Et je ne manquerais pas de lire la suite de cette trilogie.
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