"J'embrasse tes orteils."
Carey Peter
336 pages
Éditions Actes Sud (2013)
Collection Lettres des Antipodes
Extrait :Séparés par plus d un siècle, deux êtres fous d amour et de chagrin poursuivent le même but : alors qu en 1854, Henry Brandling cherche un horloger capable de construire un jouet mécanique qui guérira son fils, en 2010 Catherine Gehrig affronte la mort de son amant secret en restaurant le même automate. Reliés par des carnets (que l un écrit et que l autre lit) et par leurs interrogations sur la mort, l amour et la technique, ces deux personnages émouvants découvrent progressivement que ce jouet mécanique recèle des mystères bien plus grands.
« Mort, et personne ne me l'avait dit. Je suis passée devant son bureau et son assistante sanglotait.
-Que vous arrive-t-il, Felicia ?
-Oh, vous n'êtes pas au courant ? M. Tindall est mort !
J'avais compris « M. Tindall a tord ! ». J'ai pensé : pour l'amour du Ciel, reprends-toi !
-Ou est-il, Felicia ?
C'était un peu désinvolte de dire ça. On était amants depuis treize ans, mais M. Tindall était mon secret et j'étais le sien. D'habitude, j'évitais son assistante.
Elle avait la bouche toute barbouillée de rouge à lèvres et fripée comme une vieille chaussette.
-Où il est ? A-t-elle sangloté. Quelle affreuse, affreuse question !
Je ne comprenais pas. J'ai redemandé.
-Mais Catherine, il est mort ! Et la voilà repartie à sangloter. »
-Que vous arrive-t-il, Felicia ?
-Oh, vous n'êtes pas au courant ? M. Tindall est mort !
J'avais compris « M. Tindall a tord ! ». J'ai pensé : pour l'amour du Ciel, reprends-toi !
-Ou est-il, Felicia ?
C'était un peu désinvolte de dire ça. On était amants depuis treize ans, mais M. Tindall était mon secret et j'étais le sien. D'habitude, j'évitais son assistante.
Elle avait la bouche toute barbouillée de rouge à lèvres et fripée comme une vieille chaussette.
-Où il est ? A-t-elle sangloté. Quelle affreuse, affreuse question !
Je ne comprenais pas. J'ai redemandé.
-Mais Catherine, il est mort ! Et la voilà repartie à sangloter. »
Mon avis :
Une jolie couverture, un résumé attrayant qui m'ont attiré. Mais cela na pas suffit pour retenir mon attention tout au long de ma lecture. Un récit plutôt complexe, étrange pour lequel il a fallu m'accrocher pour parvenir jusqu'au bout.
L'histoire pourtant commençait dans le vif du sujet avec l'annonce de la mort de l'amant de Catherine. Celle-ci, ayant du mal à faire face à l'annonce et n'acceptant pas de se retrouver isolée, s'aventure dans l'alcool, la déprime. Pour l'aider à surmonter sa peine, son patron lui propose un nouveau projet : il s'agit de remettre en état une étrange machine. En parallèle, Henry se sépare de sa femme, qui refuse de s'attacher à son enfant suite à la perte d'un précédent bébé et doit laisser son fils derrière lui avec la crainte de le perdre lui aussi. Afin d'insuffler de la vie à son fils, il lui promet de construire un jouet mécanique. Et n'hésite pas pour cela à s'engager dans de drôles d'aventures. Deux époques, deux personnages et un objet qui les relie.
Malgré cette trame plutôt intéressante, je n'ai pas accroché au récit. C'est au prix d'un gros effort que je suis parvenue à la fin de l'ouvrage, peinant sur certains passages, trouvant la tournure de l'intrigue parfois étrange. Je n'ai d'ailleurs pas compris la chute , ni le fameux secret se cachant derrière l'objet. Ce fût une déception pour moi, et c'est rare, ayant l'habitude de côtoyer de nombreux genres littéraires. Si l'aventure vous tente, allez-y. Mais ce n'est pas un livre qui restera gravé dans ma mémoire.
Lecture dans le Cadre de la Masse critique de Babelio.
Oh, le résumé et la couverture m'avaient intrigués, mais ton avis me donne envie de passer mon tour :( je vais y réfléchir!
RépondreSupprimerça me tente bien alors pourquoi pas ^^
RépondreSupprimerJolie couverture mais il ne me tente pas plus que ça
RépondreSupprimerJe suis en train de le lire... C'est éprouvant j'en peux plus x_x
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