322 pages
Édilivre (2015)
Serge, Françoise et Murielle forme une famille unie et soudée, qui partage une passion, celle des chevaux.
Autour de Prince, un poney somptueux, blanc, digne mais pas farouche ils vivent leur passion commune. Prince est le meilleur ami de Murielle, ou du moins son plus fidèle compagnon. Un lien étroit les unit que personne ne pourrait défaire.
L’amitié, la compétition, le dépassement de soi, le respect de soi, des autres et de la nature, le partage et la compassion, Murielle et Prince vont connaître ensemble de multiples aventures, de nombreux revers, mais aussi des amitiés indéfectibles et des joies sans nulles autres pareilles. Un roman destiné au départ à la jeunesse ado, mais finalement pour tous.
Extrait :
« Tous rafraichis et le soir tombant, il fut temps de songer à se séparer. Inès et Murielle, qui ne quittaient plus se regardèrent un moment. Inès, comme pour mieux appuyer ce qu’elle allait dire, prit Murielle par la main, s’approcha de Serge, un sourire enjôleur sur les lèvres.
-Monsieur Devalois, Murielle ne pourrait-elle pas rester encore un peu ici avec moi ? Elle pourrait surveiller les poneys en restant ici ces quatre jours. Il y a assez de chambres dans notre maison, je suis seule toute cette semaine. C’est plus amusant de se promener à deux. S’il vous plait, dîtes oui…
Les deux filles se précipitèrent dans la maison pour préparer une chambre. Peter prit Serge et Françoise chacun par un bras, sa voix devint chaleureuse.
-C’est moi surtout qui vous remercie, pour Inès. La disparition brutale de sa mère, de sa sœur qu’elle aimait énormément, lui font un vide énorme dans sa vie. Elle est courageuse, volontaire, oui, mais c’est encore une enfant. Ce sont des moments tels qu’aujourd’hui, ces quatre jours d’improvisation qui lui permettent de regonfler ses batteries, garder une certaine joie de vivre. Encore merci pour elle, pour moi.(…)
-Murielle a déjà bien compris je crois, d’où cette envie de rester plus longtemps avec Inès. Je crois qu’elle comprend la vraie valeur des choses, les vrais besoins. Notre fille pourrait encore bien nous étonner, Françoise. »
-Monsieur Devalois, Murielle ne pourrait-elle pas rester encore un peu ici avec moi ? Elle pourrait surveiller les poneys en restant ici ces quatre jours. Il y a assez de chambres dans notre maison, je suis seule toute cette semaine. C’est plus amusant de se promener à deux. S’il vous plait, dîtes oui…
Les deux filles se précipitèrent dans la maison pour préparer une chambre. Peter prit Serge et Françoise chacun par un bras, sa voix devint chaleureuse.
-C’est moi surtout qui vous remercie, pour Inès. La disparition brutale de sa mère, de sa sœur qu’elle aimait énormément, lui font un vide énorme dans sa vie. Elle est courageuse, volontaire, oui, mais c’est encore une enfant. Ce sont des moments tels qu’aujourd’hui, ces quatre jours d’improvisation qui lui permettent de regonfler ses batteries, garder une certaine joie de vivre. Encore merci pour elle, pour moi.(…)
-Murielle a déjà bien compris je crois, d’où cette envie de rester plus longtemps avec Inès. Je crois qu’elle comprend la vraie valeur des choses, les vrais besoins. Notre fille pourrait encore bien nous étonner, Françoise. »
Avis de Sandrine :
Serge, ancien cavalier de jumping, décide d’acquérir un manège équestre et de lui redonner vie. Il est entouré de Françoise, son épouse et de Juliette et Murielle, ses deux filles. Murielle est une enfant pleine de vie, espiègle et passionnée par les chevaux, qui monte avec talent et brio malgré son jeune âge. Lors d’un concours équestre organisé dans la propriété de son père, elle se classe 3ème et son père, connaissant déjà ses talents, y voit le début d’une carrière prometteuse. C’est pourquoi, pour favoriser l’apprentissage de la jeune fille, il achète Prince, un poney blanc, d’une douceur et d’une docilité qui conviendront tout à fait à la fillette. Murielle adopte de suite l’animal qui le lui rend bien et leur duo va vite se faire remarquer lors des compétitions. C’est le début d’une belle amitié entre la jeune fille et l’animal qui va les emmener à travers la Belgique jusqu’aux hauteurs des Pyrénées espagnoles, où une belle amitié verra le jour.
L’histoire de cette fillette aurait pu être plus plaisante et intéressante si elle avait été rédigée avec plus de clarté dans l’écriture. Les phrases trop longues, sans ponctuation, ainsi que les longs dialogues, parfois sans intérêt, ont rendu la lecture laborieuse. Des fautes de syntaxes et d’orthographe, des erreurs de dénomination des personnages ont fait passer la qualité de l’histoire au second plan.
Cet ouvrage s’adresse principalement aux connaisseurs du monde équestre de par l’utilisation d’un vocabulaire très technique, et également aux jeunes lecteurs, amoureux des chevaux. L’image de la couverture est absolument magnifique et représente avec brio les liens de confiance et de respect entre l’animal et la jeune fille.
Chroniqué pour Sariah'lit dans le cadre du projet "A la découverte d'auteurs francophones".
Bon, moi qui ne suis pas très chevaux, je passe mon tour :p
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