"On dit que votre vie défile devant vos yeux, mais ce ne fut pas la vie telle que je l’avais vécue que je vis défiler. C’était celle que j’attendais. Celle que je n’aurais jamais l’occasion de vivre."
Center Katherine
477 pages
Éditions Milady (2019)
Extrait :Margaret est sur le point d’entamer le brillant avenir pour lequel elle s’est donné tant de mal : un job de rêve, un fiancé qu’elle adore, et la promesse d’une vie parfaite. Puis soudain, son rêve s’effondre. Hospitalisée, Margaret doit affronter l’impensable et se faire une raison : rien ne sera plus jamais pareil.
Face à l’adversité, Margaret découvre que la vie n’a pas dit son dernier mot. Parfois, la dernière chose qu’on souhaite est précisément celle dont on a besoin. Parfois, on espère que quelqu’un sera là pour nous rattraper avant la chute. Et parfois, on trouve l’amour là où on l’attend le moins.
« Je ne suis pas assez bête pour regarder en arrière. Je sais essayer, échouer, réessayer. Je sais vivre de l’intérieur. Je sais me délecter de chaque câlin, chaque baignade matinale, chaque chatouille, chaque repas, chaque bain chaud, chaque moment où quelqu’un me fait rire. Plus que tout le reste je sais que vous devez juste choisir de tirer le meilleur parti des choses. Vous n’avez qu’une vie, et elle va seulement en marche avant. Et il existe vraiment toutes sortes de fins heureuses. »
Mon avis :
Je tends à apprécier les livres qui nous sortent de notre zone de confort et nous forcent à faire l'expérience de la vie sous un nouvel angle, à nous interroger sur l’existence elle-même. La vie rêvée de Margaret correspond à ce genre d’ouvrage qui nous fait passer par un panel d’émotions.
Margaret Jacobsen a toujours eu peur de voler : d’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours eu la phobie des avions et de mourir dans un accident. Aussi, lorsque son petit ami Chip lui propose, pour la Saint-Valentin, de prendre l’avion, sa première réaction est de refuser. Mais, ce dernier a accumulé de nombreuses heures de vol et va bientôt obtenir son brevet de pilote. Pourquoi ne pas lui donner une chance de lui prouver qu’elle ne risque rien ? Mais le plus grand cauchemar de Margaret devient réalité lorsque l'avion doit faire face à une soudaine tempête et s'écrase. Si Chip s’en sort sans une seule égratignure, Margaret a moins de chance : elle écope de brûlures sur son cou et sur son visage, d’une blessure à sa colonne vertébrale qui la paralyse. Margaret avait tout ce qu’elle pouvait désirer de la vie : un parfait petit ami, un travail de rêve… Tout cela n'existe plus désormais. Elle ne peut compter que sur sa famille, avec une mère bien trop attentionnée pour son bien et l'apparition d’une sœur qu’elle n’a pas vue depuis des années. Et, il y a Ian, son thérapeute, un Écossais un peu grincheux et froid qui parvient malgré elle à motiver Margaret à rester en vie.
La vie rêvée de Margaret pourrait être un récit sombre. Mais, c’est avant tout l’histoire d’une seconde chance, d’espoir. Dans l'ensemble, j'ai vraiment aimé le livre. Le combat de Margaret est si douloureux que j’ai été touché par son sort. Voir Margaret grandir, devenir une autre personne, une version d’elle-même plus sereine, plus encline à laisser les autres l’aider était appréciable. Chip, contrairement à ce que pense l’héroïne, est loin d’être le fiancé parfait. Lorsqu’il fait pression sur elle pour monter dans l’avion, alors qu’il sait tout de ses peurs, je n’avais qu’une envie : qu’elle parte loin de lui. Je ne comprendrais jamais ces personnes qui cherchent toujours à pousser les autres à faire des choses qu’on ne souhaite pas. J’ai trouvé ce protagoniste sournois, et mon avis sur lui s’est confirmé alors qu’il était totalement absent pour soutenir Margaret. Pendant son séjour à l'hôpital, Margaret commence une rééducation physique avec Ian, qui ne croit pas aux mots encourageants. Margaret n’a jamais eu sa langue dans sa poche et ne supporte pas le silence, mais Ian refuse de céder à ses divagations et se concentre uniquement sur les soins qu’il lui prodigue. J’ai aimé la personnalité réservé de Ian, très professionnel tout en restant à l’écoute des besoins de Margaret.
Dans l’ensemble, ce fut une lecture agréable. L’intrigue en elle-même était un peu prévisible, mais elle offre son lot de protagonistes plus étonnants les uns que les autres. Si j’avais un point négatif à soulever est la rapidité avec laquelle les sentiments de Margaret passent de Chip à Ian en quelques semaines alors qu’elle traverse un traumatisme bouleversant et des pensées suicidaires...
★★★★☆
Stéphanie
Katherine Sherar Pannill Center est une écrivaine de fiction américaine.
Ses romans inspirants, récompensés par de nombreux prix littéraires et traduits dans le monde entier, mettent en scène des personnages qui tombent et se relèvent, qui traversent des épreuves sans jamais cesser de savourer les petits bonheurs de la vie.
Quand elle n’est pas occupée à écrire, Katherine Center donne des conférences sur le pouvoir de la fiction.
Ses romans inspirants, récompensés par de nombreux prix littéraires et traduits dans le monde entier, mettent en scène des personnages qui tombent et se relèvent, qui traversent des épreuves sans jamais cesser de savourer les petits bonheurs de la vie.
Quand elle n’est pas occupée à écrire, Katherine Center donne des conférences sur le pouvoir de la fiction.
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