Arcadia Bell 1 - Transpercer la pénombre

22 février 2022

Bennett Jenn
423 pages
Éditions Alter Real (2022)
Servir des verres >au Tambuku Tiki Bar, un bar à démons, et utiliser sa magie pour calmer les clients dans un bled inconnu ? La routine pour Arcadia "Cady" Bell, du moins en apparence. Parce qu’en réalité, elle vit sous une fausse identité et se terre depuis des années.
Un soir, son passé lui explose en pleine figure. Elle tombe sur un flash info à la télévision : ses parents, des adeptes de la magie noire accusés d’avoir assassiné des membres éminents de plusieurs Ordres magiques, ont refait surface. Les ennemis publics numéro un sont de retour !
Sauf qu’ils ont toujours clamé leur innocence.
Il est peut-être temps pour Arcadia de faire éclater la vérité. De toute façon, elle n’a plus le choix : si elle ne fait rien, elle sera livrée à Luxe, le plus puissant des Ordres magiques, qui réclame la tête de ses parents, et à défaut, la sienne.
Et le pire ? Elle n’a que deux semaines pour sauver sa peau. Une partie de plaisir...
Pour avoir une chance de s’en sortir, elle doit faire appel à l’exaspérant Lon Butler. Elle le sent, ce démonologiste aussi arrogant que mystérieux cache bien des secrets.
Une course contre la montre s’engage, et cette fois, la fuite n’est pas une option
Extrait :

« Voir un tel être debout juste devant moi… Voir Lon comme ça… C’était à la fois intimidant et stupéfiant. Je ne me rendis compte que je me tortillais les mains devant ma poitrine que lorsqu’il les déplia délicatement. Mes doigts étaient si crispés que les jointures étaient blanches.

— C’est toujours moi, dit-il.

Bien que douce, sa voix était plus grave… si dense qu’elle fit naître des frissons sur mes bras.

Il garda l’une de mes mains dans la sienne alors que je tendais l’autre timidement vers l’une de ses cornes en spirale. Le bout de mes doigts en effleura la surface et en inspecta la texture. La corne était étonnamment chaude. Vivante. Ce n’était pas une illusion, c’était bien réel.

Captivée, je continuai de toucher ses deux cornes avec précaution, comme s’il était une chèvre dans un zoo. Il émit un petit son, et je me sentis soudain gênée.

— Désolée, marmonnai-je tout en écartant ma main.

Les narines dilatées, il m’adressa un sourire malicieux qui me comprima la poitrine.

Mon visage et mon cou rougirent et je laissai échapper un rire nerveux, réalisant soudain que les cornes et l’auréole dorée n’étaient que la partie physique de sa transformation. Comment avais-je pu oublier ? Il pouvait m’entendre, maintenant. Pas seulement mes émotions, mais aussi mes pensées. Tout. »

À propos de Sariah'Lit:

Stéphanie, férue de lecture et blogueuse depuis 2013. Elle ne passe pas une journée sans avoir un livre entre les mains pour s'évader.

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