Résurrection, le dernier vampire

14 février 2014

" N'est-ce pas l'endroit idéal pour l'aboutissement d'un rêve ?"


Vigne Jean
384 pages
Éditions Le Petit Caveau (2013)
Collection Miroir de sang


Virginie Lemère n’a qu’une obsession : Prendre la tête de l’entreprise de bioplasma parisienne. Il faut absolument éviter la fabrication et la distribution à grande échelle d’une forme de bioplasma volatile qui décimerait à coup sûr les vampires du biodôme parisien. Aurore, sa jeune fille rebelle, parviendra-t-elle à maîtriser son addiction au sang humain sans découvrir la vérité sur ses origines ?
La face du biodôme parisien pourrait bien changer de manière définitive… pour le meilleur ou pour le pire ?


Extrait :

« 22.
23.
24.
La voix cauteleuse et trompeuse de ma mère interrompt mon comptage d’arbustes :
-Aurore, tu n’as rien dit depuis notre départ.
-J’observe la nature, elle est si belle depuis le dégel... Silence radio. Connaissant ma douce et tendre maman, elle doit analyser ma réponse sous toutes les coutures. Assise sur le siège passager du véhicule, j’ai la désagréable sensation de me retrouver sur le divan d’un psy.
-Tu observes la nature ? Aurore, es-tu sûre de n’avoir rien à m’avouer ?
Qu’est-ce que je disais. Ma mère possède un instinct redoutable, un instinct avec lequel il ne faut jamais jouer, sous peine de perdre.
-Je me posais des questions sur notre famille, Virginie. »

Mon avis :

Il m'a fallu quelques chapitres pour entrer dans le récit : le monde que nous connaissons n'existe plus. La terre est recouverte de glace et les gens vivent dans des villes souterraines appelées bio-dôme. Les humains ne meurent plus : pour survivre et être protégé des nombreux virus, ils sont régulièrement transfusés avec du bio-plasma qui remplace le sang. Cet étrange liquide vert leur permet d'arrêter de vieillir. Au milieu se fondent quelques vampires qui tentent eux aussi de survivre, le bio-plasma leurs étant fatal. Une intrigue futuriste et surnaturelle intéressante dans laquelle évoluent de nombreux personnages : Virginie Lemère, une vampire vénale et sa fille Aurore, le flic Marco Delprien, un directeur d'entreprise, un scientifique et bien d'autres protagonistes dont nous suivons le point de vue. Il faut donc un temps d'adaptation entre les changements successifs, parfois rapide. Mais également pour comprendre chacun des personnages, se les approprier. Je n'avais pas eu l'occasion de lire le volet qui précède, « Désolation ». Mais je n'ai pas été gênée dans ma lecture puisque nous avons tout de même les détails nécessaires pour suivre l'intrigue.
Le style n’en est pas mauvais. Il est accessible, léger, facile à comprendre et on se représente assez facilement l'univers créé par l'auteur. Pour autant, ce récit même très bon ne m'a pas spécialement transporté. Un écrit susceptible d’intéresser les amateurs du mélange de science-fiction et de vampires.






À propos de Sariah'Lit:

Stéphanie, férue de lecture et blogueuse depuis 2013. Elle ne passe pas une journée sans avoir un livre entre les mains pour s'évader.

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LES MOTS DOUX :

  1. Je ne connaissais pas du tout. Mais s'il se retrouve sur mon chemin, pourquoi pas!

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  2. Ce mélange de genre ne m'attire pas tout comme le résumé

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  3. Le résumé ne me tente pas ...

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  4. Le résumé ne me tente pas, c'est ta chronique qui m'a comblé :)

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  5. Bonjour,

    Je suis l’auteur de ce roman (pour me situer).
    Je tenais déjà à vous remercier pour votre lecture et surtout, votre avis (je suis tombé aujourd'hui un peu par hasard dessus). En fait, vous placez le doigt sur un détail intéressant. J’ai eu l’occasion, par les nombreux avis sur ce roman, mais aussi, sur le précédent, de noter deux populations de lecteurs. Certains (des hommes, principalement, sans chercher le moins du monde à être masochiste) ont apprécié le roman (il suffit de lire la critique sur If is dead ou de découvrir la critique vidéo sur NoLife pour s’en convaincre). En face, une population de lecteurs s’est moins sentie investie par le récit, plus détachée des personnages et de l'histoire, tout comme vous. Est-ce ce côté froid, un tantinet nihiliste, cet aspect clinique qui se dégage de ces deux tomes (même si j’essaye de transcrire l’émotion vécue par mes personnages) ? Je ne saurais le dire. Peut-être que le mélange des genres était trop ambitieux.
    Un détail, tout de même (surtout pour les éventuels lecteurs qui oseraient tenter l’aventure :) ). Je pense qu’il est bon de lire d’abord le premier tome. Que serait Harry Potter, Game of Thrones ou Hunder Games sans leur tome un (je ne me compare nullement aux auteurs de ces romans, je vous rassure) ? Pour accrocher à une histoire et, plus encore, à ses personnages, entamer par le commencement peut aider pour s’y attacher.
    Dernier point, je ne voudrais surtout pas passer pour l’auteur qui critique la critique. La votre (comme beaucoup d’autres) est constructive, parfaitement défendable et plus que respectable. D’ailleurs, je n’ai pas pour habitude de répondre aux critiques, mais vous avez exprimé ce que d’autres ont déjà noté. J’ai donc trouvé intéressant de me questionner ouvertement sur votre ressenti.
    Ah oui, pour le quatrième de couv. En fait, le premier était déjà dans cette veine. Nous avons donc décidé avec mon éditrice de rester dans la même logique pour le second tome (tout comme pour le troisième et dernier tome). Maintenant, au vu des remarques, je me demande si ce n’est pas une erreur (pour le dernier tome). Est le côté trop personnel, le « je » qui dérange ? Est-ce l’aspect « langage parlé » ? Ou plus simplement l’accroche du récit ?
    En tout cas, encore merci pour votre avis et, peut-être en discuterons-nous de vive voix lors d’une rencontre sur un salon du livre, par exemple.
    À bientôt
    JV

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