" Je vais m'en sortir et je ne plierai pas . "
Harris Charlaine
246 pages
Éditions J'ai lu (2012)
Collection Semi-Poche
La chaleur du Mississippi est étouffante, les insectes grouillent. Catherine Linton, vingt-trois ans, s'entraîne à tirer sur des cannettes devant une cabane. Elle est interrompue par une odeur pestilentielle. Une main dépasse de la porte, celle du cadavre ensanglanté d'une femme... l'infirmière de son père. Cette fois, le shériff de Lowfield la croira quand elle lui dira que ses parents ne sont pas morts accidentellement six mois plus tôt. La petite ville paisible où Catherine a grandi risque de devenir l'endroit où elle mourra si elle n'éclaircit pas les secrets qui pèsent sur sa famille...
Extrait :
« -Saloperies de mouches, marmonna-t-elle.
Il y en a quand même beaucoup, pensa-t-elle, surprise, tandis qu'un autre insecte se posait sur son genou. Ils sont sûrement attirés par la sueur.
Très bien. Elle allait donc ramasser les boîtes et s'en retourner à Lowfield pour se réfugier dans sa maison fraîche et calme.
Catherine se releva et se dirigea d'un pas énergique vers la véranda, tout en battant les bras.
Les mouches virevoltaient dans l'embrasure de la cabane, leur vrombissement déchirant le silence. Les fenêtres condamnées et la véranda couverte s'associaient pour assombrir l'intérieur, qui prenait des allures de caverne. Les rayons du soleil y pénétraient que d'une trentaine de centimètres. Par opposition, les profondeurs de la pièce n'en paraissaient que plus noires et impénétrables.
Elle se baissa pour ramasser la première boîte qu'elle avait touchée, coincée sous les marches inégales. Le mouvement l'amena au même niveau que le sol de la maison, surélevée pour résister aux inondations de la saison des pluies du Delta. Tandis qu'elle tendait la main vers le métal perforé, elle aperçut quelque chose du coin de l’œil. C'était une vision si étrange qu'elle s'immobilisa, courbée en deux, le bras toujours en extension.
C'était une main.»
Il y en a quand même beaucoup, pensa-t-elle, surprise, tandis qu'un autre insecte se posait sur son genou. Ils sont sûrement attirés par la sueur.
Très bien. Elle allait donc ramasser les boîtes et s'en retourner à Lowfield pour se réfugier dans sa maison fraîche et calme.
Catherine se releva et se dirigea d'un pas énergique vers la véranda, tout en battant les bras.
Les mouches virevoltaient dans l'embrasure de la cabane, leur vrombissement déchirant le silence. Les fenêtres condamnées et la véranda couverte s'associaient pour assombrir l'intérieur, qui prenait des allures de caverne. Les rayons du soleil y pénétraient que d'une trentaine de centimètres. Par opposition, les profondeurs de la pièce n'en paraissaient que plus noires et impénétrables.
Elle se baissa pour ramasser la première boîte qu'elle avait touchée, coincée sous les marches inégales. Le mouvement l'amena au même niveau que le sol de la maison, surélevée pour résister aux inondations de la saison des pluies du Delta. Tandis qu'elle tendait la main vers le métal perforé, elle aperçut quelque chose du coin de l’œil. C'était une vision si étrange qu'elle s'immobilisa, courbée en deux, le bras toujours en extension.
C'était une main.»
Mon avis :
Il semblerait qu'il s'agisse du premier livre écrit par Charlaine Harris. Je le souligne car comparé aux autres lectures faites de l'auteure, cet écrit a quelque chose d'inachevé.
Catherine est une jeune femme casanière et associable, vivant recluse suite au décès tragique de ses parents. Alors qu'elle va s'entraîner au tir près de la cabane de métayer, elle découvre le cadavre d'une femme. Il s'agit de Leona Gaites, l'infirmière qui a travaillé pendant trente ans avec son père. Alors que le shérif la suspecte, Catherine ne cesse d'envisager que chaque personne de la petite communauté dans laquelle elle réside pourrait légitimement avoir une bonne raison de commettre ce meurtre. Et si le coupable était le même que celui de ses parents ?
On suit donc Catherine dans les quelques jours que durent l'intrigue qui, peu à peu, se méfie de tout le monde. Mais elle se rapproche également d'un homme malgré ce qui se passe. J'adore la plume de l'auteure, qui rend toujours mes lectures agréables. Les ingrédients de l'intrigue rendent l'histoire assez intéressante : une héroïne suspecte qui enquête sur son entourage, une petite ville du Sud ensoleillée qui recèle de personnages tous différent les uns des autres, un homme plutôt séduisant qui nous convainc par ses actes et ses mots. Donc pourquoi parlais-je d'un sentiment d'inachevé ? Parce que l'intrigue me semble plutôt bâclée : le meurtre est résolu en une dizaine de pages, et le mobile me semble abracadabrant, insensé, sorti d'une boite de bonux ? Quand à la pseudo romance, j'en attendais un peu plus : un épilogue peut-être.
En résumé, j'ai aimé ma lecture mais je pense que ce récit aurait eu besoin d'une meilleure fin pour en faire quelque chose de mieux.
Je n'ai lu que le premier tome et je n'ai pas vraiment été convaincu donc je ne sais pas si je lirai la suite un jour
RépondreSupprimerIl me semble que 'Si douce sera la nuit" est un titre indépendant. Unique.
SupprimerMême si la couverture ressemble au tome de la saga "La communauté du Sud", ça n'a rien à voir avec.
Celui ci aussi me tenterais ^^
RépondreSupprimerPas très fan de vampires, mais le titre m'intrigue. Je pense que par curiosité, je pourrais me laisser tenter.
RépondreSupprimerCe n'est pas un bit-lit comme les autres titres de Charlaine Harris. Mais un thriller / policier. une histoire ordinaire en somme.
SupprimerVu ton avis il ne me tente pas, le livre a l'air d'être mal exploité ...
RépondreSupprimerJe l'ai bien aimé aussi =)
RépondreSupprimerJe ne suis pas tentée...
RépondreSupprimerDommage pour ta lecture :/ Ce n'est pas quelque chose qui me tente :/
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