Edition # 24

30 avril 2014

Le Mag
 RENDEZ-VOUS DU MERCREDI.
Sorties de la semaine, coups de coeur littéraires de blogueuses, extrait,  devinette ....


LES ATTENDUS DE LA SEMAINE

On aimera


LES IMMANQUABLES


Les Lectures de Lily
Coup de coeur 
Une drôle d'histoire d'amitié amoureuse entre un guitariste rebelle et une violoncelliste sage.
La mère de Tripp lui a confisqué sa guitare tant qu'il ne sera pas plus sociable et meilleur élève. Le matin de la rentrée, Tripp décide d'emprunter en cachette la vieille guitare du lycée. Lyla, quant à elle excellente élève et musicienne hors pair, a besoin de s'entraîner pour ses concerts de violoncelle. Les deux adolescents doivent occuper la même salle de répétition du lycée, Tripp les jours impairs, Lyla les jours pairs. Ils entament une correspondance, d'abord acide puis plus complice, en se laissant des petits papiers dans la salle. Bientôt le guitariste rebelle et la violoncelliste sage que tout oppose se retrouvent autour de leur passion commune : la musique. Cette relation intense leur apprendra à se découvrir eux-mêmes et les aidera à traverser les pires drames...


L'univers de Winifred
Coup de coeur
Le comte de Westcliff avait l'habitude d'inviter ses partenaires américains à une chasse à courre sur ses terres du Hampshire. Il en profitait pour sceller les négociations à son avantage. Ces Yankees étaient pour la plupart de nouveaux riches qui se laissaient facilement impressionner par l'art de vivre anglais. En outre, ils recherchaient des alliances avec les vieilles familles du royaume. Celle du comte avait plus de sang bleu que tous ses pairs réunis. Malheureusement, aucune de ses sœurs ne voulait se marier... Ce jour-là, lady Aline accueillait un homme d'affaires new-yorkais et ses associés. Parmi les nouveaux arrivants, elle remarqua un homme de haute stature, aux cheveux noirs, qui bavardait avec un autre invité. Soudain, l'inconnu se retourna et leurs regards se croisèrent. LadyAline tressaillit : McKenna était de retour. Elle aurait préféré ne jamais le revoir !

INSTANT DE VÉRITÉ


Paris, dans les premiers jours du mois de juin 2010, une chambre d’hôtel au milieu de l’après-midi

Je n’ai jamais appartenu à cette catégorie de femmes qui prétendent que toutes les chambres d’hôtel se ressemblent. Qu’elles ne sont qu’un seul et même espace anonyme, sans cachet ni personnalité. Une sorte de tunnel froid, au design uniforme, et offrant un confort standard jusqu’au jour suivant. Ces femmes-là n’ont sans doute fait qu’y dormir, entre deux trains ou deux avions, harassées par la fatigue des transports. Il faut pratiquer une chambre d’hôtel en journée, quand le reste de l’établissement est vide ou presque, pour goûter ce qu’elle a de singulier, d’unique. Il faut y vibrer, y faire parler ses sens, un à un, pour ressentir les traces de ceux qui, avant soi, ont pu y rire, y pleurer, y aimer ou y jouir. À l’hôtel, je l’ai appris ces derniers mois, ce que l’on reçoit est à l’aune de ce que l’on y apporte. Si vous ne faites que sombrer dans le sommeil, l’ennui ou la mélancolie, vous n’y capterez rien d’autre que le reflet de votre propre tristesse, ou de votre propre désœuvrement. Et vous en ressortirez telle qu’en vous-même, hélas inchangée.

Pourtant, si l’on prend la peine d’écouter ce qu’une chambre d’hôtel a à nous dire, on entend au contraire mille histoires, mille anecdotes, mille soupirs auxquels on brûle alors d’ajouter les siens. Les plus curieux se sentent parfois même possédés par les motifs antérieurs. Un parfum accroché aux rideaux ou au dessus-de-lit. Une petite tache qui a survécu. Le piqué d’un miroir qui dessine une ombre, presque une silhouette. Ces détails entrent en vous, infusent, et vous incitent à vivre l’histoire qui vous attend à votre tour.

C’est ce que je m’apprête à faire à l’instant, nue, les poignets attachés au montant du lit. Écrire les nouvelles pages d’un récit débuté bien avant ce jour, bien avant moi. Comme la plupart des chambres de l’Hôtel des Charmes, la Joséphine dispose d’un immense miroir fixé au plafond. Ainsi, en espérant que les choses sérieuses commencent, j’ai tout le loisir de me contempler. Moi, Annabelle Barlet, née Lorand, vingt-trois ans, mariée dans l’année, prête à me donner sans réserve à l’homme qui se prépare dans la salle d’eau attenante. Qui sera-t-il ? Je n’en sais rien encore. La seule certitude, c’est qu’il n’est pas mon mari. S’il s’agissait de lui, serions-nous ici ? Franchement, en serions-nous là ?

On me surnomme Elle. Depuis toujours et dans toutes circonstances. Sans doute parce que Belle aurait été trop lourd à porter. Mais Elle, croyez-moi, c’est encore pire. Elle, comme si j’allais résumer à moi seule toutes les femmes ! Concentrer en moi toutes leurs grâces. Cristalliser tous les désirs. Fondre en moi tous les fantasmes, ces métaux bruts dont sont faits les hommes.

Quand la porte de la salle de bains grince enfin, je pousse plusieurs petits cris de surprise, brefs. Peut-être un peu trop perçants. Sans doute avais-je fini par croire que sa présence n’était qu’un songe. L’inconnu s’immobilise, hésite à entrer de mon côté. J’imagine sa main crispée sur la poignée, son souffle suspendu.

— Madame ? Madame Barlet, tout va comme vous le voulez ?

La voix qui s’élève n’est pas la sienne. Elle provient du couloir. En coulisse, on s’inquiète pour moi. On tient à ce que je sois satisfaite. Madame est une habituée. Madame est une privilégiée en ces lieux. Mon homme leur a donné ses consignes. Il est du genre qu’on écoute ici, qu’on écoute et dont on exauce les vœux.

— Oui, monsieur Jacques… Ne vous en faites pas, tout va bien.

Je n’étais pas si choyée la première fois que j’ai séjourné dans cette chambre, il y a un an. Je n’étais pas si sûre de moi non plus. Les grands miroirs me renvoyaient une toute autre image. J’avais déjà les mêmes formes en guise de fardeau, les mêmes rondeurs en guise de promesse. Mais j’en ignorais encore le pouvoir, et plus encore l’usage. Je ne jouissais pas de l’autre, et encore moins d’être moi.

De quoi tu jouis, Elle ? Hein, de quoi je jouis ?

Est-ce que je le sais seulement ? C’est quoi, au juste, le truc capable de me faire fondre le creux du ventre ? De me détremper sans même me toucher, juste en y pensant ? Le corps d’un homme dénudé ? Son odeur ?

La vision d’un sexe anonyme, dressé pour moi ? Contre moi ? En moi…

(Note manuscrite du 05/06/2010, rédigée par mes soins.)

Non, il y a un an de cela, je ne savais pas que chaque chambre est un bouillon d’amour où chaque femme incube et apprend enfin à être elle-même. Je n’étais pas captive comme je le suis à l’instant et, pourtant, j’étais bien plus prisonnière que je ne le suis désormais. Aujourd’hui, ne vous y trompez pas, c’est moi la maîtresse, et pas juste celle de cet homme qui tremble derrière la porte. Mon abandon est total, mais jamais je n’ai à ce point été en mesure de contrôler le cours des choses.

Il y a un an, je n’étais encore que moi, Elle. Toutes les femmes moins moi-même. La femme que je devais encore faire naître…

Prologue de "Hôtel - Chambre un, Chambre deux, Chambre trois" - Emma Mars

RIEN QUE POUR LA COUVERTURE


Elizabeth meurt le jour de ses dix-huit ans. Accident ou meurtre? Elle est encore là pour le découvrir…
Elizabeth avait tout pour être heureuse: belle, riche, des amis, un petit copain beau et intelligent. Pourtant, le matin de ses dix-huit, elle se réveille sur le bateau où elle a fait la fête avec ses amis. Et elle voit un corps flotter à la surface de l’eau: le sien…
Pourquoi est-elle encore là, spectatrice de sa propre mort? Et pourquoi Alex, un garçon de son lycée mort un an plus tôt, est-il avec elle?
Ensemble, ils vont découvrir les terribles secrets trop longtemps enfouis…

Fleuve noir - 2012

EN MODE "E-BOOK"




Plongez avec Lara dans l’enfer de Bagne, planète-prison où le danger se cache partout, au cœur de chacun de ses sinistres habitants, et même derrière chaque goutte d’eau, chaque ressource naturelle de cette terre irradiée.
Sur Bagne, Lara traverse les étendues désertiques pour remplir ses contrats et ses missions. Car Lara est une Foulard Rouge, appelée à faire régner la loi à grand renfort de balles. Et sur cette planète-prison où les deux-tiers de la population sont des hommes, anciens violeurs ou psychopathes, c’est une vraie chance pour une jeune femme comme elle de ne pas avoir fini dans un bordel. En plus, elle fait son boulot plutôt bien – on la surnomme même Lady Bang. Mais Lara n’a pas obtenu ce job par hasard – tout comme elle n’a pas atterri dans cet enfer par hasard. Elle doit tout ça à quelqu’un en particulier, quelqu’un à qui elle en veut profondément... et qui, pourtant, a peut-être quelque chose de nouveau à lui offrir, une chose qui n’a pas de prix. Acceptera-t-elle de baisser un peu sa garde pour écouter ce que son envoyé, le mystérieux Renaud, a à lui proposer ?









DEVINETTE

De quel livre s'agit-il ?

Réponse de la semaine précédente:
Livre à découvrir : "Les sœurs sorcières" 

Vous voulez apparaître au prochain numéro dans les coups de coeur,
 faites le moi savoir

À propos de Sariah'Lit:

Stéphanie, férue de lecture et blogueuse depuis 2013. Elle ne passe pas une journée sans avoir un livre entre les mains pour s'évader.

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LES MOTS DOUX :

  1. La couv de larme est juste trop belle =D
    La couv mystère me dit quelque chose mais j'arrive pas à me le rappeller --" tant pis =)
    Sweetness

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  2. Geek girl il a l'air trop bien !

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