"Peu importait la vie normale."
Lauren Christina
330 pages
Éditions Hugo Roman (2016)
Collection New Way
Extrait :Delilah Blue n'a d'yeux que pour Gavin. Le regard ténébreux et la silhouette toujours parée de noir, le garçon a l'air de sortir tout droit de l'univers sombre et – il faut l'avouer – franchement tordu de ses dessins. Tout chez lui est bizarre, jusqu'à la vieille bâtisse dans laquelle il vit, qui donne une sorte de cachet inquiétant à leur petite ville. Lorsque Gavin décide d'emmener Delilah chez lui, un privilège exceptionnel, elle découvre avec stupeur que les lieux semblent capables de communiquer. Cheminée, par exemple, allume sur demande son propre feu. Lit s'agrandit selon les exigences de Gavin, et Piano lui a appris à jouer lorsqu'il était petit... Très vite, Delilah va comprendre que ce qui vit ici n'est pas humain...À quel prix gagnera-t-elle le droit d'aimer le propriétaire de ces lieux tourmentés ?
« La où il y a des garçons, tout me paraît toujours si dégoûtant...
Cette pensée avait à peine traversé son esprit que Delilah s'en voulait déjà, car c'était exactement ce que sa mère aurait dit. En fait, les filles étaient tout aussi sales, avec leurs épais maquillages et tous ces mélanges de parfums qui saturaient les vestiaires. Le lycée semblaient envahi par un mince film répandu sur les casiers et au sol, sur les murs et les fenêtres. C'était le jour de la rentrée d'hiver, aussi Delilah supposait-elle que tout avait été vigoureusement nettoyé pendant les vacances, mais ce brouillard où se mêlaient hormones masculines et féminines avait largement envahi toutes les surfaces alentour. »
Cette pensée avait à peine traversé son esprit que Delilah s'en voulait déjà, car c'était exactement ce que sa mère aurait dit. En fait, les filles étaient tout aussi sales, avec leurs épais maquillages et tous ces mélanges de parfums qui saturaient les vestiaires. Le lycée semblaient envahi par un mince film répandu sur les casiers et au sol, sur les murs et les fenêtres. C'était le jour de la rentrée d'hiver, aussi Delilah supposait-elle que tout avait été vigoureusement nettoyé pendant les vacances, mais ce brouillard où se mêlaient hormones masculines et féminines avait largement envahi toutes les surfaces alentour. »
Mon avis :
Delilah, 17 ans, revient vivre dans son quartier après quelques années passées en pensionnat catholique privé. Elle retrouve ses camarades d'enfance, dont Dhaval, son meilleur ami qui l'accueille à bras ouverts et lui raconte en détails ce qu'elle a raté durant ces six années. Cependant, Delilah ne s'intéresse qu'à son béguin de petite fille, Gavin, qui se trouve être toujours aussi mystérieux et beau que dans ses souvenirs. Mais aujourd'hui, elle ne va plus rester en retrait, sans tenter d'en connaître davantage sur lui. Il ne faut pas longtemps à la jeune femme pour capter son attention et s’aventurer dans une histoire des plus improbables.
En débutant Hantée, je ne m'attendais pas à me plonger dans un récit aussi jeunesse. Les titres lus jusqu'ici de cette maison d'édition m'ont toujours habituée à être plus romanesques, plus érotiques. Et là, il n'en est rien. À plusieurs égards, j'ai eu l'impression de me plonger dans un ouvrage du même acabit que Blackwood ou Alfie Bloom pour vous donner un ordre d'idées. Donc, je dois admettre avoir été déroutée par cette lecture. L'intrigue en elle-même est sympathique, mais j'ai eu du mal à dépasser le côté un peu cliqué que je ressentais au fil des pages : un garçon vit dans une maison vivante, et découvre pour la première fois des sentiments envers un être humain. Il décide de s'ouvrir à l'élue de son coeur et l'invite dans la maison. Mais cette dernière, possessive, accepte difficilement la situation, voulant garder Gavin pour elle seule. Gavin et Delilah ne sont que des adolescents de dix-sept ans, sans expérience de couple et plutôt isolés de l'amour. Pourtant, ils ont parfois des pensées plus matures concernant leur relation, loin des considérations de leur âge. Il y a quelques rebondissements dans la façon dont les auteurs amènent le suspense, la révélation finale. J'aurais pourtant voulu encore plus de suspenses, plus de sentiments, plus de tensions avec des personnages plus âgés pour sortir l'ouvrage du lot et pleinement l'apprécier.
★★★☆☆
Du même auteur :
Christina Lauren est le nom de plume d'un duo d'écrivains : Christina Hobbs et Lauren Billings en tête des listes des best-sellers du New York Times, de USA Today et à travers le monde. http://christinalaurenbooks.com/
Merci pour cet avis ! Je dois dire que ce roman commençais à m'intriguer puisqu'il apparaissait souvent sur les listes des livres attendus en 2016. La maison qui est vivante, ça, ça me plait beaucoup ! Mais je ne suis pas certaine que le tout me tente... Je le note tout de même et je verrai si j'ai l'occasion de le lire. ;) Bonne journée !
RépondreSupprimeroh celui la aussi il a l'air bien sympa !
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